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ENS Cachan - Laboratoire de biologie et de pharmacologie appliquée (LBPA)

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La recherche sur le VIH/SIDA au LBPA

Laboratoire L3 du LBPA

Histoire de la recherche sur le VIH/SIDA au LBPA

Depuis 1987, « la thématique rétrovirus » est omniprésente au sein du laboratoire. En effet, celle-ci a été initialement introduite par son Directeur, le Professeur Claude PAOLETTI. Trois étapes essentielles au cycle rétroviral furent alors ciblées : la pénétration, la transcription inverse et l'intégration. Puis au début des années 90, Le Professeur Christian AUCLAIR devenu alors Directeur du laboratoire, a davantage axé les recherches sur l'étude de l'intégrase : l'enzyme responsable de l'intégration du génome viral dans le génome humain. A l'arrivée du Docteur Jean-François MOUSCADET, le laboratoire s'est spécialisé dans l'étude pharmacologique des composés anti-intégrase avec notamment la mise au point de tests d'intégration in-vitro. La recherche sur le VIH-1 se poursuit aujourd'hui avec entre autres, le Docteur DELELIS Chargé de Recherche au CNRS, qui travaille sur les problématiques de résistance aux anti-intégrase ; les Docteurs Philippe FOSSE et Olivier MAUFFRET, Directeurs de Recherche au CNRS avec l'étude de la protéine de nucléocapside du VIH-1 (NCp7).


Laboratoire L3 du LBPA
C'est pourquoi de part son historique le Laboratoire de Pharmacologie et Biologie Appliquée (LBPA, CNRS UMR 8113) a décidé d'organiser une première édition de la journée Sidaction sur le campus de l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay (ENS Paris-Saclay) à Cachan en mars 2017.




Intégration virale chez le VIH-1


Le Docteur Olivier DELELIS, Chargé de Recherche CNRS et le Docteur Clémence RICHETTA, Maitre de conférence ENS Paris-Saclay font partie de l'équipe "Biophotonique des interactions moléculaires" dirigée par le Docteur Eric DEPREZ, Directeur de Recherche CNRS.
Le Docteur DELELIS travaille depuis de nombreuses années sur les problématiques de résistance aux anti-intégrase.
"Dans notre équipe, nous développons deux approches :
La première est de comprendre le rôle des mutations décrites chez les patients dans la résistance aux inhibiteurs anti-intégrase développés en clinique.
La seconde est de comprendre le rôle des molécules non intégrées du VIH-1 pouvant potentiellement servir de molécules réservoir au virus permettant d'échapper à l'action de ces inhibiteurs."

La protéine de nucléocapside du VIH-1 (NCp7)


Le Docteur Philippe FOSSE, Directeur de Recherche CNRS, fait partie de l'équipe "Structures et interactions des acides nucléiques" dirigé par le Docteur Olivier MAUFFRET, Directeur de Recherche CNRS. Cette équipe étudie la protéine de nucléocapside du VIH-1 (NCp7) qui joue un rôle essentiel dans les processus de recombinaisons génétiques du virus. Au cours de l'étape de transcription inverse plusieurs transferts de brins se produisent et ceux-ci sont facilités par l'activité chaperon de la NCp7. Ces transferts de brins engendrent des recombinaisons génétiques qui permettent au virus d'évoluer rapidement. Les formes mutantes qui apparaissent lui permettent ainsi d'échapper au système immunitaire de l'hôte infecté ainsi qu'à la pharmacologie antirétrovirale.

Pour comprendre ces mécanismes  de transfert de brin,  nous étudions les propriétés d'interactions de la protéine de nucléocapside avec ses acides nucléiques substrats en utilisant différentes méthodes biophysiques tel que la Résonance Magnétique Nucléaire ainsi que des méthodes de biologie moléculaire. L'objectif essentiel de notre travail est d'arriver à élucider les mécanismes qui régissent le premier transfert de brin du VIH-1 ainsi que la spécificité d'interaction de la NCp7 afin de développer une nouvelle classe d'inhibiteurs dirigée contre la NCp7.


Partenaires

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Dans la presse


6 mars 2018 :
"Des recherches menées par Olivier Delelis (ENS Paris-Saclay, CNRS UMR8113), Isabelle Malet (Sorbonne Université, UPMC, Inserm UMR1136) et leurs collègues ont démontré qu'un virus muté du VIH était capable de se répliquer sans intégrer son ADN dans les chromosomes de la cellule immunitaire qu'il a infectée."
Ces résultats, issus de recherches financées par l'ANRS, ont fait l'objet d'une présentation le 6 mars 2018 lors de la Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI 2018) qui s'est tenue du 4 au 7 mars à Boston.
En savoir plus : sur le site de l'ANRS et dans le Quotidien du médecin

Retrouvez la présentation d'Olivier Delelis au CROI2018 à Boston (visuels et mp3)